Le CIEL et le monde de Jean-Louis Courteau
Jean-Louis Courteau, Le CIEL et le projet de construction d’une pirogue
2021
Cette année encore, notre association financera au moyen d’une subvention de 5 000 $ les efforts que déploie Jean-Louis Courteau sur notre lac. Cette année, il mettra l’accent sur la baie Hammond. L’année dernière, Jean-Louis a fait beaucoup de travail pendant l’été ; lui et un autre plongeur ont enlevé tout le myriophylle du haut-fond qui se trouve entre l’île Cunningham et l’île aux Bleuets. Il a aussi vérifié le haut-fond de la grande baie et autour de l’île Prentice pour veiller à ce que le myriophylle n’y poussait pas de nouveau et arracher toute nouvelle repousse.
Jean-Louis a aussi reçu des subventions de la municipalité pour poursuivre son travail environnemental. Ensemble, les subventions que nous avons accordées à Jean-Louis lui permettent de se concentrer sur les priorités du lac. Nous lui en sommes très reconnaissants.
Jean-Louis a réuni un groupe d’artisans pour construire une pirogue en utilisant des méthodes de construction traditionnelles des Premières Nations. Le groupe comprend un menuisier, un archéologue, un potier (la pirogue est creusée par le feu), et un documentariste qui filmera le processus.
Il s’agit d’une première au Québec. Un archéologue expérimental et deux spécialistes provenant de deux musées construiront une pirogue en ne se servant que de techniques et d’outils préhistoriques. Il s’agit d’une belle occasion pour les scientifiques d’étudier la fabrication d’embarcations de ce genre et d’approfondir notre compréhension de la façon dont elles sont construites. Le tout sera filmé par Richard Lahaie. Une fois le projet terminé, le canot ainsi que la vidéo et les outils utilisés feront l’objet d’expositions dans divers musées d’histoire et d’archéologie. La pirogue reviendra ensuite au CIEL pour être exposée de façon permanente. C’est passionnant !
Au départ, la construction de la pirogue devait se faire près de l’édifice municipal et tout le monde devait pouvoir vivre concrètement l’expérience, mais la pandémie de COVID-19 a chamboulé tous les plans. Le projet aura donc lieu cet été, mais dans un endroit privé. Le projet est actuellement financé par la municipalité et divers paliers de gouvernement. Les organisateurs cherchent à obtenir un financement considérable, surtout pour payer les coûts liés à la production d’un film professionnel sur la construction. Si nécessaire, les artisans travailleront tous gratuitement. Notre association a offert la somme de 1 000 $ en gage de notre appui.
Une cérémonie officielle aura lieu le 15 août à 13 h 30. La pirogue sera mise à l’eau et les gens seront invités à assister à la cérémonie et à rencontrer l’équipe. À l’heure actuelle, les renseignements sur le projet sont consignés sur la Page Facebook du projet pirogue.
Voici, en guise de conclusion, une autre nouvelle enthousiasmante : Jean-Louis est fier d’annoncer que le livre qu’il écrit depuis longtemps sera finalement publié cet été. Le livre sera disponible en librairie à compter du 12 août 2021. Le livre, un recueil de nouvelles intitulé Seize Îles, porte sur le lac, les gens qui y habitent et les trésors qui s’y cachent, que ceux-ci soient d’ordre archéologique, biologique ou poétique. Un lancement de livre, organisé par l’éditeur, aura probablement lieu au mois d’août (date à venir) à l’édifice municipal ou à l’ancienne église du village. Nous avons bien hâte de nous le procurer.
Amis du lac est fier d’appuyer Jean-Louis dans ses initiatives environnementales et culturelles.
2020
Encore une fois cette année, grâce à une subvention de 5 000 $, notre association a
financé les efforts que déploie Jean-Louis Courteau sur notre lac. Pendant le mois
d’août, il prévoit d’enlever le myriophylle entre l’île Myers et l’île Latour. Il travaillera
aussi avec Sylvain Miller et Anne Létrourneau sur le mini projet Biofilia mentionné plus
haut.
Jean-Louis a aussi travaillé avec la municipalité à différentes questions en matière
d’environnement, d’archéologie et de biologie par l’intermédiaire du projet CIEL, lequel il
a créé et gère depuis les dernières années. Certains d’entre vous ont déjà visité le
musée CIEL situé au troisième étage de l’édifice municipal, où sont exposés des
artéfacts et des objets qui proviennent de notre lac. CIEL a reçu des fonds pour la
création de visites virtuelles en ligne ainsi que pour des visites autoguidées en
personne au musée, soit des visites semblables à celles offertes dans les autres
musées. Les visites seront bilingues dans la mesure où le financement et la technologie
le permettent.
Jean-Louis et ses collègues ont réalisé une série de vidéos, notamment une vidéo sur
le sillage dans lequel sont présentés des exemples d’une bonne conduite de bateau et
d’une conduite qui laisse à désirer, une vidéo qui porte sur l’épave de la Studebaker qui
se trouve dans notre lac, et une autre sur le cas bien connu du vase huron qui date de
500 ans, ainsi que d’autres vidéos qui portent sur questions sous-marines d’ordre
environnemental, archéologique, biologique et social. Ils travaillent actuellement sur une
vidéo de la fouille archéologique menée sur l’île Cunningham qui sera publiée plus tard
cette année. Pour visionner ces vidéos, vous pouvez visiter la chaîne YouTube que
vous trouverez ici. Certaines vidéos peuvent être consultées sur le site web officiel du
CIEL que vous pouvez consulter ici. Au cours des prochaines semaines, nous
publierons le travail et les vidéos de Jean-Louis sur le site web des Amis du lac.
Au cours des trois dernières années, Jean-Louis a observé une prolifération d’algues à
la profondeur de la thermocline, c’est-à-dire 15 pi sous la surface. Une prolifération que
Jean-Louis avait observée dans certains lacs où il avait plongé, mais jamais auparavant
dans notre lac. Cette prolifération a réduit la visibilité, laquelle est passée de 30 pi il y a
trois ans à 15 pi de profondeur, et même parfois à 4 pi. Son collègue scientifique et lui
ne sont pas certains des causes de cette prolifération, mais elle constitue une source
de préoccupations. Il ne s’agit pas de la même prolifération que celle qui est jaune, se
présente en surface et sent le poisson mort. Dans le cadre du mini projet Biofilia
mentionné plus haut, des fonds seront affectés à cet égard. La bonne nouvelle, c’est
que la prolifération semble moins dense cette année comparativement aux deux
années précédentes.